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MESSAGERIE (1992)


Imaginez un monde, obscur, caché, secret. Un monde où, pour quérir nos plaisirs interdits, nous pourrions nous rendre, dissimulés sous un manteau couleur muraille, les yeux obscurcis par des verres opaques.
Un monde où nous pourrions vivre nos fantasmes, et nous vautrer avec délectation dans nos plaisirs corrompus, pour nous laisser engloutir entre les tentacules de la pieuvre obscène de la sensualité.
Puis de nouveau recouverts, du manteau couleur muraille et des verres opaques, nous rejoignons la lumière du monde des autres, fait de faux semblant, et d’hypocrite normalité.



GRAFFITI SUR LE MUR DU RÉSEAU (1992)

J’aimerais pouvoir vous aimer... Mais vous paraissez, parfois, si étrangers. Je traverse votre grand hall, et je me sens à chaque fois plus seul. Des bribes de conversations, des noms étranges, dans un amphithéâtre de masques.
Mais je sais ! En fait vous n’êtes que le bruit rémanent des cités.
Confusion de mots électroniques que le temps efface. Comme il serait facile de croire que vous n’existez pas. Ce soir je me sens seul, et j’ai commis l’erreur de croire qu’en passant écouter les “messagers” je vous rencontrerai... Mais hélas cet écran est aussi secret que les murs d’une ville la nuit.

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